• Kappa

    Le kappa est un monstre du folklore japonais, décrit comme un génie ou un diablotin d'eau. Le kappa est réputé pour chercher à attirer les humains ou les animaux dans l'eau.

    Les kappa ont l'apparence de tortues anthropomorphes, parfois avec une bouche en forme de (ou à l'apparence de) bec et le sommet de leur crâne est légèrement creusé, entouré de cheveux. Cet affaissement est rempli d'eau, liquide duquel ils tirent leur puissance. Ainsi, si l'on salue un kappa à la manière japonaise (en s'inclinant), il vous salue en retour et perd toute son eau, devenant alors inoffensif. Le kappa est en effet un être très poli, même s'il aime faire de nombreuses méchancetés. Certains kappa sont cependant représentés sans cet affaissement, le sommet de leur crâne étant simplement chauve. Sa taille serait celle d'un singe, soit environ 30 cm. Son habitat connu serait les fleuves, les lacs et les étangs du nord du Japon. Selon le folklore, il aurait la longévité de la tortue, soit environ 100 ans.

    La plupart de leurs farces consistent à s'introduire dans les villages pour voler de la nourriture, lâcher des gaz et regarder sous les jupes des femmes.

    Le kappa sait très bien parler japonais et jouer au shōgi. S'il y a une nourriture qu'il apprécie plus que la chair des enfants, c'est le concombre. Ainsi, les Japonais avaient coutume de jeter des concombres dans les rivières afin qu'ils n'y en aient pas autant à venir manger chez eux non-invités. Ce lien avec le concombre a donné le nom kappamaki à une variété de maki avec une tranche de concombre au milieu. (source : Wikipédia)

    Kappa


    votre commentaire
  • Légende des 1000 grues

    La légende des mille grues (千羽鶴せんばづる, senbazuru ou zenbazuru) est une légende originaire du Japon, où l’origami est très pratiqué, qui raconte que si l’on plie mille grues en papier dans l'année, retenues ensemble par un lien, on peut voir son vœu de santé, longévité, d'amour ou de bonheur exaucé. Certaines sources disent qu'au bout des 1 000 grues ça n'est pas un souhait mais 1 000 qui sont accordés. On dit que pour que le vœu, la chance ou la santé se réalise, on doit fabriquer le senbazuru pour une personne bien particulière et faire une prière à chaque grue achevée. Une seule personne doit conserver le senbazuru, celle pour qui il a été fait. Moins nombreuses seront les personnes à avoir fabriqué la guirlande, plus le vœu sera fort car il aura demandé beaucoup plus de patience et de persévérance... En général, on offre un senbazuru à une personne très proche malade (depuis Sadako Sasaki), ou plus culturellement pour une naissance ou un mariage.

    La guirlande des 1 000 grues est devenue un symbole mondial de paix et les gens peuvent en laisser dans les temples ou jardins de prières (notamment à Tokyo et Hiroshima). Ils sont alors laissés aux éléments comme des messages. Ils ont alors le même sens que les drapeaux de prières tibétains. (Source: Wikipédia)


    votre commentaire
  • Sadako Sasaki: une icône de la paix

    Le 6 août 1945 à 8 h 15 du matin, la première bombe atomique explosa environ 580 mètres au-dessus du centre ville d'Hiroshima au Japon. En l'espace de quelques secondes, la ville fut réduite à l'état de décombres au milieu d'une terre brûlée. 70 000 personnes furent tuées ce jour-là. Sadako avait alors deux ans et se trouvait à deux kilomètres du lieu de l'explosion. Alors que la plupart de ses voisins furent tués, elle ne fut pas blessée ou ne sembla pas l'être.

    Jusqu'en 1954, elle ressemblait à une petite fille normale et joyeuse. Bonne élève, elle passa une enfance sans problème majeur, grandit normalement et se lança dans la course à pied de compétition.

    Cependant, en 1954, après un relais où elle avait contribué à la victoire de son équipe, elle se sentit extrêmement faible et commença à défaillir. Les vertiges passant, Sadako pensa qu'ils n'étaient causés que par la fatigue, mais ce n'était pas le cas. Dès lors de plus en plus d'alertes se produisirent. Plus tard ses vertiges furent tels qu'elle tomba et ne put se relever. Ses camarades de classe appelèrent l'institutrice qui contacta ses parents. Ces derniers l'emmenèrent à l'hôpital de la Croix-Rouge où fut diagnostiquée uneleucémie (une forme de cancer des cellules sanguines), autrement dit le « mal de la bombe atomique » auquel peu survivaient à cette époque.


    La meilleure amie de Sadako, Chizuko, lui raconta l'ancienne légende japonaise des 1000 grues et lui apporta un origami. Selon celle-ci, quiconque confectionne mille grues en origami voit un vœu exaucé. Sadako s'attela dès lors à la tâche, espérant que les dieux, une fois les mille grues pliées, lui permettraient de guérir et de recommencer la course à pied. La famille de Sadako s'inquiéta à son propos et vint souvent lui rendre visite à l'hôpital et l'aider à faire les origamis. Après qu'elle eut plié 500 grues, elle se sentit mieux et les médecins dirent qu'elle pouvait rentrer chez elle pour quelque temps, mais après moins d'une semaine elle se sentit de nouveau mal et dut retourner à l'hôpital.

    Elle confectionna au total 644 grues de papier. Elle mourut le 25 octobre 1955 à l'âge de douze ans. Elle avait plié ses grues avec tout le papier qu'elle pouvait trouver, y compris des étiquettes de ses flacons de médicament.

    L'histoire de Sadako eut un profond impact sur ses amis et sa classe. Ils finirent de plier les 1000 grues et continuèrent cette activité afin de collecter de l'argent en provenance des écoles japonaises pour construire une statue en l'honneur de Sadako et de tous les enfants frappés par la bombe.

    Tous les ans, des enfants du monde entier plient des grues et les envoient à Hiroshima. Les origamis sont disposés autour de la statue. Grâce à Sadako, la grue en papier est devenue un symbole international de la Paix. (Sources: Wikipédia)


    votre commentaire
  • Hachiko

    En 1924, le professeur Hidesaburō Ueno du département d'agriculture de l'université impériale de Tokyo , reçoit un chien et lui donne le nom de « Hachiko ». Chaque jour Hachiko accompagne son maître jusqu'à la gare de Shibuya et chaque soir, il se rend à la gare seul et attend son retour. L'emplacement de la maison où résidait Hidesaburō Ueno serait dans les environs du siège social de la compagnie Tokyu Department Store Co., Ltd.

    Le 21 mai 1925, Hidesaburō Ueno meurt au travail, d'une hémorragie intra-cérébrale. Cependant, Hachiko continue de se rendre tous les jours à la gare de Shibuya pour attendre son retour. Jour après jour, le chien retourne précisément à l'heure à laquelle le train de son maître était supposé arriver, et attend. La fidélité d’Hachiko fut bientôt connue dans tout le Japon grâce à un article paru le 4 octobre 1932, dans l'un des deux grands quotidiens nippons Asahi Shinbun, intitulé « L’histoire émouvante d’un vieux chien : 7 ans qu’il attend son maitre décédé ». Beaucoup d'habitués venaient lui apporter de la nourriture lors de son attente à la gare. Pour ses qualités, Hachiko reçoit le surnom de Chūken (« chien fidèle »). Il fut fréquemment présenté par parents et enseignants comme un exemple de loyauté.

    Le 8 mars 1935, Hachiko meurt dans une allée aux environs du pont Inari de la rivière de Shibuya des suites d'une filariose ou d'un cancer des poumons et du cœur. Ses restes sont empaillés et conservés au Musée national de la nature et des sciences de Tokyo. Une partie de ses restes a été enterrée au cimetière Aoyama à côté de la tombe de son maître. Une place d'honneur est aussi dédiée à Hachiko dans le cimetière virtuel des animaux domestiques du Japon. (Source: Wikipédia)


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique